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5 millions d'euros pour le LNS

Laurent / Publié le 19:42 09.04.2022


Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a attribué au département de microbiologie du Laboratoire national de santé la subvention de l’incubateur HERA (4,8 millions d’euros) afin de développer et d’élargir le spectre des activités fournies par l’unité de microbiologie génomique et moléculaire LUX-GEMM en réponse à la pandémie. Le Luxembourg a rejoint un petit groupe de pays (dont l'Italie, l'Égypte, la Thaïlande, la Suisse, le Japon, le Salvador, l'Afrique du Sud, le Royaume-Uni, le Portugal et le Pérou) pour participer à la phase pilote du projet WHO BioHub de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), consacré au SRAS-CoV-2. Dans le cadre de cette initiative, le pays a été le premier à fournir des échantillons du virus COVID-19 au nouveau centre.

Depuis l'identification du premier SARS-CoV-2 au Luxembourg, il était question d'établir une biobanque microbienne dédiée pour assurer le stockage rapide des échantillons cliniques afin de faciliter la caractérisation rapide du virus, soit par séquençage, soit par culture virale.

Le LNS héberge la LuxMicroBiobank avec plus de 37 000 échantillons Le Laboratoire national de santé (LNS) a ainsi lancé la LuxMicroBiobank en mai 2020 afin d'accueillir tous les échantillons positifs du SRAS-CoV-2 et de servir de ressource pour la validation de nouvelles méthodes de diagnostic au Luxembourg, en offrant un accès juste et équitable aux échantillons cliniques anonymisés à tous les partenaires en fonction des besoins de santé publique. À l'heure actuelle, la LuxMicroBiobank héberge déjà plus de 37 000 échantillons positifs au SRAS-CoV-2 (depuis mars 2020). Le succès de la LuxMicroBiobank n'est pas passé inaperçu et le LNS a été désigné par le ministère de la Santé pour représenter le Luxembourg au sein de l'initiative BioHub de l'OMS.

Le système BioHub de l'OMS encouragera la collaboration et la coopération avec les réseaux, dépôts et groupes scientifiques existants afin de renforcer les connaissances et de contribuer à l'avancement de réponses efficaces, efficientes, justes et équitables aux événements de santé publique épidémiques ou pandémiques. Au cours de la première phase pilote, les pays partageront volontairement leurs échantillons biologiques pour les introduire dans le système virtuel BioHub de l'OMS. Les échantillons seront ensuite mis à la disposition d'entités qualifiées pour une utilisation soit non commerciale, soit commerciale. Ce système contribuera à élargir les connaissances et à faire progresser les travaux techniques sur les agents pathogènes à haut risque.

Source : lns.lu